[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Origines :Ecosse, 5 Septembre 1982
Âge :35 ans
Groupe:Sorcière, Coven des Lugubres
Sexualité:Hétérosexuelle
Etat Civil:Mariée
Métier/Occupation:Ecrivaine de littérature horrifique à succès.
Particularité physique:Aucune
Caractère:Je ne suis ni bonne, ni mauvaise, en vérité, je suis telle que je souhaite être. L’on pourrait me charger d’égoïsme ou d’égocentrisme, mais je crains que ni l’un, ni l’autre, ne me convienne réellement. Hautaine et froide, distante, peu encline aux affections démesurées, je suis l’opposée de la chaleur humaine, non pas que je n’apprécie pas celle-ci, je la trouve superflue et inutile la plupart du temps, voir, potentiellement inintéressante. Mais avouons que je me suis légèrement adoucie à ce sujet…disons que j’ai mes périodes, mes instants de tendresse et que je ne leur fait aucun cas une placé prépondérante, les chats sont probablement plus affectueux que moi et tout comme eux, je mord quand j’en ai assez..

Ou bien je griffe. Tout dépend de mon humeur. La société littéraire et lyonnaise s’accordent à dire que je suis une excellente narratrice, mais probablement plus disposée à la solitude qu’aux restes. N’allez pas croire que cette nature hermétique est du à ma magie, ma sœur cadette est pleine de vie et mon autre sœur divine en société, moi, je suis de nature hostile et sauvage, élitiste en vérité, c’est le terme le plus exact qu’il soit pour me comprendre. Je n’accorde pas d’intérêt à n’importe qui, je n’ai point de goût pour ma propre adulation et je savoure des choses qui me conviennent. Elles sont simples mais je ne peux ignorer le fait qu’elles s’anoblissent d’exigence….

Mon existence ne se conjugue pas sans sulfure ou luxure et si les amants furent, dans le passé, peu nombreux, leurs qualités furent parfaites. Point encline à l’attachement, je ne m’attardais pas sur eux, et je faisais mon existence, car je n’ai jamais eu de nécessité d’un autre pour exister, préférant la proximité de mon chat noir que de l’un de ces masculins, uniquement nécessaire pour des plaisirs gourmands.

Femme de pensée et de caractère, je déteste ceux qui se font marcher sur les pieds, je méprise les imbéciles et je me désintéresse des gens soumis. Vous l’aurez compris, femme forte et d’humeur bien marquée, je ne suis pas tout à fait une hostile, mais peu de personne peut le savoir, hormis celui qui a finit, je ne sais comment, par faire tomber chacune de mes barrières…avec une facilité déconcertante. C’est agaçant. Mais soit.

Il y a un chat noir comme la nuit, qui traîne toujours à mon flanc, une bête au pelage sombre, aux yeux jaunes, fixant l’inconnu telle une bête méprisante, soufflant son hostilité à son approche, miaulant un feulement strident à la vue de ceux qu’ils détestent…Ce chat noir n’est pas une créature agréable, hormis pour ceux ou celles qui savent le connaître suffisamment pour l’apprivoiser et je crois bien être la seule à cette capacité…

Cette créature porte un nom, que l’on murmure trois fois et il vient, concédant à vous offrir sa présence. Il se murmure aux aînés de ma lignée et se lie aux premiers nés, jusqu’à leurs morts, leur accordant ses services et ses capacités ainsi est donc Anathem. Démon lié à ma lignée qui agrémente de sa présence et sert l’aîné de la famille Gwylls. Cela a désolé ma famille qu’il ne me renie pas de part mon mariage, mais Anathem supporte Cage étrangement, sans excès, il semble lui convenir.

Que fait donc Anathem pour moi ? Nous ? Je lui ai laissé l’opportunité de servir les sorciers de ma famille, selon son envie, mais il ne fera jamais rien pour me nuire et je ne réclame pas de savoir ce qu’il a accomplis pour les autres. Espion félin à ses temps perdus, il passe à travers les ombres et me fait bénéficier de cette capacité, cette seule capacité que j’ai dès mon plus jeune âge travailler. Passer les ombres et m’y dissimuler, j’aime ce contact noir et cette présence sombre contre ma chair…les plus vieux sorciers peuvent parfaitement les manipuler, mais je n’en suis pas à ces créations là, à peine aux prémices, l’énergie demandait étant trop importante et encore hors de ma portée…

Anathem me rapporte aussi des objets que je lui réclame, qui me sont nécessaires, mais qui ne sont pas sans prix : plus la rareté est importante, plus le prix a payé est fort en retour. C’est probablement pour cela que mon ventre n’est qu’un champs de stérilité, nécrosant les enfants qui y prennent vie et condamnant leurs âmes tremblantes aux néants des ombres…-Ca et probablement aussi à cause du fait que mon mari et amant n’est pas un lugubre.-

L’on raconte que je puis vous accorder mes services pour retrouver des choses, mais n’oubliez pas le prix que cela coute, je suis le pont entre vous et Anathem et si vous me réclamez un service, vous devrez m’en payer le prix, la communauté magique le sait et elle sait aussi que la volière à ma demeure n’est pas composée uniquement d’oiseau d’origine…refusé de payer le prix réclamé et je vous métamorphoserez en volatile délicat, idéal pour l’appétit d’Anathem. Car oui, le sort de métamorphose  est une de mes plus belles spécialités et notre contrat me permet de l’utiliser en cas de refus de dû.

Il y en a qui n’y ont pas cru, ils volent encore en espérant échapper à Anathem…

Les Gwylls viennent d’écosse. Lignée de lugubres de génération en génération et je crois plusieurs lignées de cousinage pour une pureté de sang et de coven. Non, pas je crois, je suis sûre. Oh, des choses qui se faisait à d’autres siècles et qui n’étaient que normalité, qui se font encore de nos jours mais qui ne sont plus tout à fait aussi bien vu. Dans un vieux castel fatigué par le temps et les embruns d’une mer froide trop proche, il se dresse là, vieilles pierres usées dominant l’étendue glaciale et cimetière souffreteux. Dans cette maison maudite naquit au grès des années, quatre enfants.

Moi, Morrigan Gwylls, aînée de Sarah et Duncan Gwylls, veillée dès ses premières heures par un chat de fourrure sombre. Enid la cadette et Keira la benjamine. Dix années de différence entre moi et ma plus jeune sœur, autant de distance au point de vue des caractères. Je ne vais pas vous narrer une maison repliée sur elle-même ou même ancrée dans le passé, ce serait faux. Père était dingue des technologies à la mode et mère affreusement à la page,  trop superficielle pour moi. Je tenais probablement de ce vieillard muet qui était le patriarche de mon coven, à l’œil aveugle de trop de requête à Anathem et muet pour les mêmes raisons. L’éducation se composa dans un pensionnat pour jeune fille et puis encore d’autre, jusqu’aux désintérêts universitaire. Les études furent magiques avec l’aïeul borgne et muet, aigre et parfait pour mon caractère. Sa mort me fut une peine lourde que j’affichais dans le mutisme complet. Avant sa fin, il avait envoyé deux de mes manuscrits à des maisons d’édition qui furent enchantés de me publier, ce fut par ce grand-père que naquit ma conviction d’éloignement, d’indépendance et surtout, de paix.

Je quittais l’écosse aux alentours de mes vingt deux ans, sans diplôme universitaire, mais deux livres publiés pour me rapprocher d’une indépendante lyonnaise. Pourquoi pas ? L’idée plaisait au chat qui me suivit, et fut plus ou moins accepté par le père et la mère. Mes sœurs elles…firent leur vies, qu’importe, ce n’était pas la mienne.

Forte de solitude et d’indépendance, la vie fut rapidement aisée, les romans horrifiques devenant bibles incontournables pour les puristes, j’intégrais pourtant le coven lyonnais, et je faisais réputation de ma sorcellerie. Le temps passa vite, trop, je ne sais pas, ma plus jeune sœur vint deux à trois fois taquiner mes humeurs, tout comme d’autres parents et des « amis », oui, des amis, me présentèrent la créature la plus agaçante de ce monde : Micajah Maitland. Je le considérais comme nabot turbulent à mes humeurs, mais surprenant. Et ce fut probablement la surprise qu’il m’inspirait qui finit par me séduire, faisant tomber des barricades hostiles…oui, je dirais cela.  

Ainsi donc il fut ami étrange avant de franchir d’autres barrières plus intimes jusqu’à la noce, entièrement désapprouvait par ma famille, qui espéra le départ d’Anathem de ma proximité, il n’en fut rien…à leur grand désespoir.

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CAMILLA HANSEN – Morrigan Maitland.

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Quelle dame des glaces ! Je suis particulièrement fan de ton avatar et j'aime beaucoup ton histoire, qui promet de belles aventures ! :D

Te voilà officiellement parmi nous! Si tu ne l'as pas déjà fait, je t'inviterais à remplir correctement les champs de ton profil, histoire qu'on aille pas vérifier milles fois sur ta fiche les détails. Tu as la possibilité de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'est à dire demander des rp/liens ou encore créer ta fiche d'évolution.

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