[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Origines :Bergerac, 1723.
Âge :20 ans officiellement / 291 ans en réalité
Groupe:Vampire
Sexualité:Hétérosexuel
Etat Civil:Célibataire
Métier/Occupation:Restaurateur d’antiquités
Lignée:Serpent
Particularité physique:Jeune âge donnant l’impression d’avoir affaire à un gamin.
Caractère: Parfois, je reconnais que je me sens un peu désabusé. Certains diraient que l’immortalité vous gagne, moi je dirais plutôt que ça vous ronge. Je comprends les aînés qui dorment à tour de rôle. Au final, c’est assez logique… je n’imagine même pas le poids sur leurs épaules… enfin bref, oui, je suis un peu désabusé sur la situation. En fait, quand on devient vampire, on passe par des phases, genre d’abord on est un peu dans le déni, ensuite on l’accepte et on s’éclate, enfin, on relativise.
Le soleil me manque terriblement… vous n’imaginez pas la beauté réelle d’un lever de soleil, une fois que vous l’avez perdu…

Lettré, j’aime les beaux mots, les belles phrases, certains diraient que j’aime la masturbation intellectuelle, moi j’aurai tendance à dire plutôt que j’aime réfléchir, j’aime essayer d’appréhender le monde de nouvelles manières. C’est toujours très intéressant. Même si cela peut sembler vain. Bref, tout ça pour dire que j’aime les débats, j’aime la philosophie. J’ai d’ailleurs suivi les travaux de mes contemporains comme des successeurs avec beaucoup d’intérêt.
Certains me diraient sages. Possible. D’autres me diraient lents. Possible aussi. Mais rien n’est complètement vrai, surtout dans la mesure où j’aime encore me montrer joueur, surtout dan la mesure où je n’ai pu l’être dans ma première vie. Mais c’est exact : j’aime prendre du recul sur les choses pour les appréhender, quitte à prendre mon temps pour ne pas dire de bêtise.

Ça c’est un truc que je n’aime pas, le ridicule, ou qu’on me prenne pour un sot. Je n’aime pas, d’ailleurs, ça a tendance à me rendre un peu impulsif. Fort heureusement, je finis par me maitriser assez vite ! Mais ce n’est jamais sans conséquences.

Si je ne devais citer qu’un seul défaut, peut être parlerai-je un peu de mon laxisme. Certes, je suis les règles, mais avec un certain détachement. Ça n’a rien à voir avec du désintérêt, juste que je trouve régulièrement les règles sclérosées et archaïque. Oh, je ne m’opposerai pas au conseil des ainés, je ne suis pas assez fou pour cela, mais disons juste que je suis davantage dans l’idée d’en respecter l’esprit que les lettres…

Et puis le secret ne tiendra pas dix ans, encore. Je vous fiche mon billet !

Je me souviens comme si c’était hier de mon ordination, par monseigneur Jean-Chrétien III de Macheco de Prémeaux, non qu’elle ut un caractère exceptionnel, et majeur, mais plutôt que ce fut là que ma vie commença. Fils d’un tailleur qui avait trop d’enfants, je fus celui à qui fut destinée la bure. Je l’acceptais avec un réalisme sidérant et l’optique de servir Jésus-Christ notre seigneur, me réjouissait même. Et grâce à cela j’eus même droit à une éducation, que mon père n’aurait pu me fournir. Ainsi, j’apprenais à lire, à compter, à calculer. En somme, toutes les compétences d’un corporatiste et je commençais mon sacerdoce au rang d’assistant du vicaire général de Bergerac. Je lui servais de clerc, principalement. Apparemment, j’étais bon pour cela, car j’avais la plume légère et précise, et une belle écriture aux lettres pleines et agréable à relire.
Ce fut à l’occasion d’une rencontre de l’évêque avec la noblesse locale que je rencontrais pour la première fois celui qui serait mon bienfaiteur. Un noble de petite noblesse, mais quelqu’un qui semblait avoir de l’esprit. Toutefois, il semblait avoir certaines contradictions avec le représentant du pape en ces lieux, et cela lui attirait bon nombre d’inimités.

Peu à peu je découvrais aussi les penchants de monsieur l’évêque et comprenais donc que si j’étais là, à ses côtés, c’était en espérant que je sois son giton. Ce je me refusais à être. Et refuser cela, tout net, m’offrit la plus belle occasion de ma vie. Décidant que me punir serait de bon ton, il me fit nommer prêtre de la chapelle de la Brède, guère plus qu’un hameau, alors. Fort heureusement, je trouvais parmi mes ouailles, un homme parlant de tout, s’intéressant à moult sujet. Ce fut lui qui m’initia aux sciences, sans contrepartie. Il s’appelait Charles de la Brède, noble local. Vous le connaitriez bien des années plus tard sous le titre ronflant de baron de Montesquieu.

Nous passâmes beaucoup de temps à discuter, et à ses côtés, j’appris énormément de choses, notamment en matière d’anatomie, et de sciences physiques. Bien des choses que nous n’apprenions pas pendant notre éducation religieuse, vous pensez bien. Et je sautais sur l’occasion, quand il devint baron de Montesquieu, pour être détaché à son service comme clerc et prêtre de la paroisse de Montesquieu. Personne ne vit d’un mauvais œil cette idée de s’enfoncer un peu plus, monseigneur l’évêque, au travers du giton qu’il s’était trouvé, fuit même ravi d’enterrer définitivement ma vie ici. Moi, cela me convenait.

Puis je reçus l’étreinte. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je me souviens de ces instants passés avec cet homme, à discuter philosophie, et à argumenter de points de vue différents. Il prétendait m’ouvrir les yeux ; et par pure curiosité scientifique, j’acceptais. Cet homme s’appelait – c’était un ami de mon « employeur », qui s’appelait – ou disait s’appeler – Antoine Lavoisier. Un homme de sciences qui avait sa vision bien à lui des sciences physiques. Il s’agissait d’une chance de redécouvrir le monde. Mais il me parla des sacrifices qu’il allait falloir que j’encoure pour avoir droit à la compréhension. Et si cela me fit peur, dans un premier temps, je finis par me convaincre que c’était la meilleure chose à faire. Je finis par céder après m’être gavé du soleil une dernière fois, avoir admiré pour la dernière fois un coucher de soleil sur la mer. J’avais fait le déplacement exprès pour cela. Et je reçus l’étreinte, la peur au ventre.

Me prenant sous son aile, il me fit voyager, il m’apprit le monde, celui dans lequel je vivais, et celui dans lequel j’avais plongé. Jamais il ne fut incorrect, jamais il ne fut mauvais. En somme, il fut un excellent mentor. Jusqu’à sa décapitation du moins. Je me souvins quand on vint l’arrêter. Il ne résista pas. Il l’aurait pu. Il aurait pu survivre, mais l’une des derniers choses qu’il fit fut de me montrer comment un homme finissait sa vie dignement. En assumant ses actes. Je crois qu’encore aujourd’hui, voir la tête du vampire rouler suite à sa décapitation à la guillotine me rappelle cela. Il a peut-être perdu la tête, mais il avait fini comme il avait vécu. Droit dans ses bottes.

Les années suivantes je les passais à l’habituer à la nouvelle ère. Je bâtissais dans les cendres de la révolution, une certaine vie, goutant à tout ce qui m’avait été interdit et découvrant le monde, voyageant au-delà des frontières de la France, ne m’arrêtant jamais assez longtemps pour que le secret de mon immortalité ne soit éventé. J’apprenais un peu partout, sur le tas, apprenant un peu tout ce que l’on pouvait m’enseigner, je passais outre les cendres de la révolution et je continuais jusqu’à me retrouver conscrit dans l’armée de Napoléon, troisième du nom, empereur des Français. Je faisais ce que je pouvais pour sembler humain. Et quand je pris une balle dans la poitrine, je dus feindre la mort et je fus enterré. Oui, mort, six pieds sous terre… au sens propre. Et sans planches de sapin autour. Je dus m’extirper moi-même de cette tombe sommaire où nous étions plusieurs cadavres empilés dans cette fosses communes. Comme par hasard j’étais tout en dessous.

Une véritable purge. Mais je finissais par m’extirper du tombeau et je parvenais alors à reprendre mon errance, passant au travers de l’histoire tel un fantôme. J’eus deux infants, aucun des deux ne fut vraiment une expérience concluante, et je renonçais même à en avoir d’autres jusqu’à nouvel ordre.
Mais l’errance, ça allait bien les cent ou deux-cents premières années et elle finissait par me lasser. Seulement, je ne pouvais pas m’empêcher de me demander comment faire pour éviter d’attirer le retard. Plus le temps passait, moins ce qui s’estimait comme un âge adulte à mon époque, devenait un âge jeune. Ainsi, pour vous donner une idée, qui ferait confiance à un gamin pour un travail d’homme ? Ou plutôt qui confierait à un aussi jeune homme un travail qui demandait talent et expérience ? aussi, je dus m’inventer des maitres, des enseignants, souvent en usant de mes dons d’hypnose pour que cela passe seul. Et souvent, je devais déménager, environ tous les deux ans, grand maximum, avant que cela ne devienne trop louche.

Je vais faire une belle ellipse et en revenir au présent, ou du moins à ce qu’il s’est passé il y a quelques semaines. J’étais à Lyon, je me nourrissais alors d’une personne parfaitement consentante ou presque quand je sentis le regard sur ma nuque, au mauvais moment, étant donné le gémissement loin d’être plaintif que poussait ma victime et mes crocs encore plantés dans sa chair, je me tournais pour croiser le regard d’une jeune femme. Sans doute à peu près la trentaine… elle était jolie, sans plus, je ne pris pas le temps de la détailler. Elle ficha le camp et je ne la poursuivais pas, finissant mon repas avant de m’éclipser. Qui croirait à une histoire pareille ? Au mieux elle passerait pour une déséquilibrée… je m’en fichais et je retournais à mes occupations.

Je ne m’attendais pas à la retrouver, encore moins sur mon lieu de travail. Et elle semblait aussi troublée, encore plus troublée que moi… Je ne l’avais pas prévu, elle non plus, et je fus tenté d’utiliser l’hypnose sur son esprit mortel. Je m’en retenais, toutefois, n’étant, pas un as en la matière… en tout cas, maintenant, je savais apprécier pleinement sa beauté, puisque je prenais le temps de l’observer. Et si elle sembla un peu sceptique sur le moment, ne sachant pas trop ce qui s’était passé la dernière fois. Mais elle se ressaisit vite, et commença à me harceler pour obtenir des informations, à chaque fois qu’une accalmie dans son planning de femme très occupée – la bonne blague, j’appelais ça juste se noyer dans le travail, plus seulement y plonger – elle venait me demander plus d’information, et, excédé, je finissais par en lâcher. Elle savait se montrer particulièrement subtile, usant même un peu de ses charmes – sans pourtant rien offrir, cela dit – pour obtenir ce qu’elle désirait. Information après information. Elle finit même par me réclamer l’Etreinte. Que je lui faisais dans un premier temps.
Encore une fois, je finissais par céder. Et aujourd’hui je me retrouve avec une infant sur les bras, alors que je n’en avais pas envie… mais bon, nous verrons bien ce que cela peut donner. seulement, qu'elle n'oublie pas une chose : elle m'a comme Sire, cela implique beaucoup de choses, qu'elle ne semble pas prête à accepter. Et encore moins à assumer...

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Bon déjà, Bienvenue sur le forum, j'apprécie bien ce jeune vampire, très érudit et pourtant si lasse! Ce sera un plaisir de te croiser!

Te voilà officiellement parmi nous! Si tu ne l'as pas déjà fait, je t'inviterais à remplir correctement les champs de ton profil, histoire qu'on aille pas vérifier milles fois sur ta fiche les détails. Tu as la possibilité de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C'est à dire demander des rp/liens ou encore créer ta fiche d'évolution.

Je te conseille vivement de mettre le topic [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en surveiller pour ne rien louper des informations nécessaires. Sinon au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tu pourras trouver tout ce qui te permettra de communiquer avec le staff ou le forum quand il ne s'agit pas de RP ou de flood!

Maintenant va donc jouer!!