[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Origines :Nédong, region autonome du Tibet, Chine
Âge :22ans
Groupe:Sorcière – Druide
Sexualité:Hétéro-curieuse
Etat Civil:Célibataire.
Métier/Occupation:Fille au paire/etudiante en phytothérapie
Particularité physique:Portes des lentilles
Caractère:Intuitive, Kuan-Yin pourrait paraître naïve et innocente, mais en vérité, ses pieds bien ancré sur terre, elle reste une jeune femme malicieuse et bienveillante. Il y a longtemps, elle a fait le choix de voir toujours le bon côté des choses : verres à moitié plein entre autre chose. Certain la voit donc naïve et ce que les autres pensent d’elle importe peu, Kuan-Yin a depuis toujours choisis de s’en moquer, parce que cela ne fait jamais de bien, selon elle, de se voir par le biais du regard des autres.
Rayonnante est un mot qui s’associe bien à son caractère, surprenante et parfois étrange, elle aime tout ce qui sort de l’ordinaire comme son style vestimentaire peut le faire comprendre. Enjouée, énergique et souvent à entraîner le monde dans son humeur joyeuse, l’on peut dire que l’on est toujours surpris quand on la voit devenir sérieuse, en mettant ses lunettes sur le nez pour étudier.

Kuan-Yin aime se cultiver, se passionne pour les études et tout ce qui peut lui permettre d’enrichir son esprit. Bercée par un pays qui contrôle tout ce que l’on apprend, elle a développé un besoin viscéral de liberté d’instruction. Ouverte d’esprit et compréhensive, elle possède cependant quelques avis arrêtés, la notion de respect à ses aînés est primordiale chez la jeune femme, c’est pour cela que la maison de sa famille française, même la dépendance dans laquelle elle vit est un lieu « sacré ». Elle n’y emmène aucun petit ami éventuel, respecte les règles de la maison –même si le sans gluten est très obscure pour elle et qu’elle fait un peu souvent semblant de ne pas comprendre quand elle fait un repas qui peut en contenir.-

Elle comprend parfaitement le français, l’écrit, le parle plutôt bien, mais son accent reste, tout comme des fois, elle maîtrise mal sa compréhension quand on parle trop vite. Mais il faut avouer qu’elle joue du fait d’être étrangère pour « ne pas comprendre ». Les moqueries sur ses origines sont en France trop facile, si le plus souvent, elle laisse pisser, confirme les choses en surjouant, il ne faut pas s’y méprendre : cela peut la blesser parfois, mais elle ne le dira pas. Elle perd un rien de sa bienveillance naturel pour être un rien trop froide avec la personne en face, parce qu’une chose déplait à Kuan-Yin, c’est l’irrespect. Si on lui manque de respect, elle devient presque glacial.

Druidesse de mère en fille, et de père en fils, Kuan-Yin est issu d’une vieille lignée de sorcier, ayant toujours vécut dans la région de Nédong, dans ses montagnes tibétaine. Adeptes du Bön, religion antérieure au bouddhisme, ce fut Satrig Ersang, une des quatre déité paisible du Bön qui guida le premier d’entre eux, vers une source où se cachait une divinité avec laquelle se lier contre bon soin. Ainsi, l’on raconte que la famille se lia à un esprit protecteur d’une région perdue dans la montagne, qu’ils soignèrent et préservèrent.

Kuan-Yin fut éduquée dans les vastes principes du culte, son affinité avec les félins se révéla fort jeune, et quand ses premières migraines apparurent à ses 17 ans, sa grand-mère compris qu’elle était aussi précoce que nombre des femmes sorcières de la famille, Kuan-Yin dut se former rapidement, plus vite qu’on ne le devrait, et devint une métamorphe féline, capable de prendre l’apparence d’une petite chatte brune.

Le coven chinois lui attribua une amulette avant qu’elle ne parte pour la France, une pierre sans valeur issu de la source de magie de sa famille, polie et montée sur un simple cordage de cuir passé autours de son cou, dont elle ne se sépare jamais.

Kuan-Yin naquit d’un père simple humain, étranger de la région, venu étudier la religion du pays et d’une mère sorcière qui n’avait jamais quitté son village natal. Elle vint au monde, dans la chambre parentale, des mains de sa grand-mère, médecin du village. Une femme à fort caractère, mariée à un homme de fort caractère qui éduquèrent la petite avec une étrange souplesse qu’ils n’avaient pourtant jamais eue pour leur fille.

Il leur fut difficile, d’ailleurs, d’accepter l’humanité du compagnon de leur fille, qui n’eut pas le temps de l’épouser, mais rentra cependant dans leur famille. Sans pour autant être sectaires, la notion de simple humain les dérangeait un peu, mais ils accueillirent cet étranger orphelin comme leur fils, plus encore à la mort en couche de leur fille, car il avait permis la succession de la lignée. Il resta d’ailleurs pendant cinq ans au pays, jusqu’à ce que son travail ne le pousse à repartir en France.

Kuan se souvient d’avoir aimé profondément son père qui essayait de suivre les préceptes de sa famille adoptive et de lui faire comprendre l’importance, lui parlant peu en français parce que c’était proscrit à demeure, elle se souvient aussi du choix difficile de la laisser en Chine, puisqu’il n’aurait jamais été en mesure de lui enseigner ce dont elle aurait besoin.

Elle grandit donc dans le village de Nédong, sous l’enseignement permanent de sa grand-mère et de son grand-père. Correspondant souvent avec son père, autant que possible, Kuan-Yin eut une enfance chinoise traditionnelle, entre école et dissimulation de leur religion. Consciente des «restrictions » de son propre pays, elle rêva fort tôt de partir pour la France, rejoindre son père, tout en craignant de le faire, par crainte de quitter la source de la magie familiale, source où elle se rendait dès qu’elle pouvait pour se plonger dans l’eau chaude de l’endroit. Elle y était attirée comme un petit oiseau curieux, ce qui la rendait presque solitaire durant toute sa petite enfance.

Vers ses 12 ans, la petite fille put enfin revoir son père qui passa près d’une année dans la région, lui apprenant les bases en cachette du Français, puisque ses grands-parents y étaient encore hostiles malgré tout. Elle s’attacha à cette figure paternelle qui possédait le même caractère qu’elle et jura d’aller en France dès qu’elle pourrait. Elle passa le reste de ses années à apprendre, jusqu’à ce que sa magie ne trouble son quotidien, se révélant très tôt. Ni une, ni deux, sa grand-mère prit en main son enseignement, alors qu’en parallèle la jeune femme préparait son avenir : partir en France étudier et surtout préparer sa grand-mère à l’idée.

Elle mit deux ans pour cela, carburant dans ses études et leurs réussites, ainsi que l’apprentissage de sa magie qu’elle devrait forcément peaufiner pendant quelques années. Elle mit deux ans pour préparer sa grand-mère peu à peu, et réussi à la convaincre de son idée : partir étudier en France. Si au début, elle était destinée à aller chez son Père et trouver de l’aide dans le coven français lyonnais, elle dut changer ses objectifs, la mort de son père d’une crise cardiaque ne lui permis pas d’avoir le toit sur la tête en France, mais elle trouva une famille d’accueil. Sa grand-mère accepta consciente que la mort du Père poussait la petite à chercher ses autres racines.

Elle céda donc, et la jeune femme finit par partir pour la France dans une famille lyonnaise ayant plusieurs enfants. Se faisant adopter rapidement dans la famille, elle se paya le voyage grâce à l’argent que son père lui avait laissé et en mit une bonne somme de côté, elle prit le temps de vider le petit appartement de son père et ne récupéra que peu de chose, une photo de famille avec sa mère, et un carnet de note aux premières pages utilisées pour se faire son propre carnet de note. Elle emporta aussi la seule plante de l’appartement pour en prendre soin et un vieux chat fatigué prénommé « Clarence » parce qu’il avait un poil roux de lion et des yeux qui louchent, comme le lion de la série télé.

Kuan Yin arriva dans sa famille d’accueille et fut rapidement adoptée, à moindre mesure, prenant un délicieux plaisir à en faire partie, se faisant son petit coin de nature adjacent à sa dépendance, avec un mur d’herbe végétal et un petit jardin adjacent. Deux ans donc qu’elle cohabite avec la famille ayant pu voir le jeune pré ado devenir un ado râleur, et les petits continuer à être adorable. Elle aura bien remarquer les défauts de sa petite famille française mais aura tôt fait de ne pas s’en soucier…tout comme elle ne soucie pas encore trop du comportement de l’aîné…Camille…mais bon il a des attitudes parfois qu’elle ne saisit pas, elle finira bien par lui demander de l’éclairer sur certaine schoses, comme pourquoi il pose sa main sur sa cuisse au cinéma…

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