[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Origines :Française venant précisément de Bretagne
Âge :26 ans
Groupe:Sorcière Coven des philosophe
Sexualité: Pansexuelle
Etat Civil:En couple
Métier/Occupation:Assistante sociale.
Particularité physique:Cheveux colorés et tatouage. Piercing au nez et au seins gauche. Appareil dentaire…
Caractère: J’ai toujours été une rebelle, attention, pas du genre à vouloir tout bousiller et tout détruire, non, mais j’ai toujours refusé d’obéir aux règles parentales et ça, dés mon plus jeune âge. On a eu de cesse, de me dire, que je n’étais qu’une entêtée, et je dirais « c’est pas faux », mais je m’en fiche : on m’accepte, ou pas et j’en ferais pas une maladie si c’est non. On ne peut pas aimer tout le monde, la preuve, mes propres parents ne m’aiment pas. Mais bon, peu importe, j’ai appris à relativiser et vivre en dehors de mon cercle sociale « normal » car de base, je devrais être une petite bourge à collier en perle qui baise une fois par semaine, en missionnaire, pour faire des gosses…pfff, j’aurais adoré être le cliché d’une famille de sorcière avec une famille de hippie dégénéré au lieu de me taper les d’Ancénis, péteux et indéroutable…

Je dis ce que je pense, j’ai le cœur sur la main dans la limite du raisonnable et je n’hésite pas à me dresser contre les injustices : je ne suis pas assistante sociale pour rien. J’ai choisi ce boulot pour aider les mortels, ça encore, ça a bien déplu à la famille. Mais tout ce que je fais, déplait à ma famille, c’est pour ça que j’ai été « rejeté » mais vous savez quoi ? Je suis en accord avec moi-même et c’est ce qui compte le plus pour moi.
Je suis tellement contre l’autarcie qu’exige la sorcellerie, cette idée de pureté de sang, je comprends tout en la rejetant, je rejette le « blâme » ou le discrédit que cela peut « jeter » sur les personnes qui font des mélanges inter coven ou même choisissent de ne pas les suivre. Je ne dis pas qu’on doit tout révolutionner mais on doit arriver à changer les choses ou en tous cas, à les améliorer ou quoi.

Enfin, je suis plus du genre à faire une grève de la faim pour mes convictions car je suis une pacifiste née, je déteste me battre, je peux me battre pour mes idées mais pas avec la violence. Enfin,c’est comme ça que je suis quoi…
Après faut pas croire j’ai l’âge que j’ai hein, je suis une jeune femme moderne qui instagrame parfois sa bouffe, qui lève les yeux au ciel souvent et qui aime manger des sushis ou des ramens. J’aime aussi être juste moi, mais bon. Et j’aime mon petit mortel, j’ai fais des choix pour être avec lui, souvent, ça m’a fait flipper, mais je l’ai fais et je le referrais sans hésiter parce que la vie est faite de choix, que les autres nous imposent quand même un tout petit peu, mais je ne vais pas rentrer là dedans, non…

Philosophe.
J’excelle dans le domaine de la protection, ne cherchez pas, c’est comme ça. C’est Mon truc. Alors, je n’ai aucun pouvoir pété à la Charmed, genre incisif ou quoi, mais tout ce que je sais faire, ce sont les protections, elles sont généralement « imparable », je met des guillemets car rien ne l’est jamais, imparable, mais disons que c’est bien chiant tant que ce n’est pas détruit.

Alors attention hein, j’y passe des plombes à créer un talisman de protection, un vrai, le genre que l’on porte autours du cou ou ailleurs pour éviter les emmerdes ou détourner les problèmes des gens, ça m’use et je suis loin d’avoir un niveau de dingue, je suis jeune, mais c’est mon truc. Un truc que j’aime faire, même si personne m’en demande jamais : sorcière mal vue que voulez vous, mais ils ne savent pas à côté de quoi ils passent !

En parlant de protection, les charmes, bêtes et faciles, du genre « mettre du gros sel aux coins de la maison » etc, pour chasser les mauvaises choses, c’est aussi un truc que je maîtrise, chez moi, y en a de partout et aussi pas mal d’attrape rève, car ils sont un bon talisman un peu passe partout. Enfin bref, voilà ce que je sais faire…c’est pas dingue…

Ah si, je peux créer un bouclier de protection, alors attention c’est franchement pas dingue, je suis trop jeune et je galère à comprendre comment manipuler l’intengible de l’éther, mais voilà, je crée un truc tout moche qui tremblote mais je le dis. Ça me fait saigner du nez si je force, mais je finirais par maîtriser, il me faut juste trouver quelqu’un qui veuille bien m’apprendre, mon mentor familial fait le strict nécessaire à ce niveau, car me laisser crever ça aurait été mal vu ! Mais il m’enseigne pas assez et j’en ai marre, je veux mon apprentissage correct moi , mon frère est un enfoiré sur le sujet!

Je ne comprendre jamais pourquoi les d’Ancénis n’ont pas dérivé en sorcier pieds nus à faire dans la toge crade et aux cheveux douteux, pour des gars vivant à la proximité de Brocéliande, j’aurais pu espérer qu’ils soient raccords avec l’ambiance, mais je n’ai pas eu cette chance.
Je peux vous retracer mon arbre généalogique jusqu’au sixième siècle après JC à peu près…enfin, ça c’est ce que me disait Grand-Mamie quand elle essayait de m’enseigner des choses en bougeant son petit corps grassouillet entre les rayons de la bibliothèque du domaine familiale. Grand-Mamie c’est la seule qui me manque. Elle est pas morte, oh non, elle cohabite avec Papa et Maman au domaine, elle fait celle qui est devenue sourde, pour je cite « Arrêtez d’entendre leurs conneries ». Grand-Mamie elle m’envoie toujours un peu d’argent, même si j’en ai pas besoin, elle me dit « Ils te donneront rien, alors prends et mets de côté et dis à ton musicien que je viendrais le hanter personnellement s’il fait de la merde. »

J’aime Grand-Mamie, elle n’approuve pas ma vie, pas tout à fait, elle a été pas mal réticente pour Gabriel,et elle ne plaisante pas, pour venir le hanter. Elle ne lui fait pas confiance, genre, il en veut à mon pognon, inexistant, mais bon…

Je disais quoi ?
Ah oui, ma famille…
Donc remonter jusqu’au 6éme siècle…hum…
Ah oui !

Mon père Aldhéric d’Ancénis s’est marié avec Mahault de Blois, deux illustres familles de sorcellerie bretonne, un rien cousine je crois, mais j’en suis pas sûre. Mais on va dire que cela aurait pu être pire…la consanguinité c’est la fête ! Ils ont eu Aodren et Ronan avant de m’avoir, mes frères aînés…deux têtes de glands. Je vais vous spoiler un rien : eux ils sont bien mariés, bien rangés, et tout le bordel ! Bref

Quand je suis venue au monde, rien de spécial, je suis née. Je ne vais pas vous dire que j’étais un joli bébé, gnagnagna, on s’en fout, je remplissais mes couches et je pionçais. J’ai toutefois fait preuve, assez tôt, d’un esprit de curiosité proche de la rébellion : ma phrase fétiche était pourquoi et je réclamais toujours des explications. Si je ne comprenais pas, j’enrichissais mes connaissances avec mes recherches et si cela ne suffisait pas encore, je continuais. Ainsi donc j’ai développé un esprit différent, je ne me contentais pas de l’apprentissage parental, je cherchais, j’apprenais et j’écoutais d’un air distrait les « idées » qu’ils avaient pour moi.
S’il voyait en mon meilleur pote de Coven, un futur époux parfait, moi je voyais Loic, le petit qui mangeait ses crottes de nez comme si c’était des truffes que son doigt porcin allait consciencieusement chercher. Et même si à l’adolescence, il est devenu pas dégueu, au point que j’ai perdu ma virginité avec, j’ai franchement jamais eu envie de faire ma vie avec ! Bordel non !

Alors bon…déjà on va pas se mentir l’adolescence ça a été clash sur clash, mais elle est passée et quand j’ai finalement choisis ma vocation, bon Dieu ça a été la disgrâce. Une d’Ancénis ça doit au minima être avocat ou un métier qui fait péter plus haut que son cul pour la thune et le prestige. Genre Aodren était neurologue et Ronan Architecte, moi je devais au moins être, je sais pas…apte a engager des études qui me permettraient de faire dans le prestige et que j’arrêterais avant de les finir pour faire des gosses : bah oui, je suis une fille ! Mon existence s’arrête là où mes ovaires poussent !

Pfff, allons !

Bien entendu que j’veux des gosses, mais j’veux pas comme ça, alors, j’ai demandé à Grand-Mamie un coup de main : bac en poche, j’ai réussi à convaincre la famille que je pouvais partir faire des études vers Lyon, si je m’éveillais, je pourrais alors allez voir Aodren pour m’enseigner vu qu’il bosse dans un hôpital là bas etc etc. On me dit vui : je débarquais chez le frère ainé les premiers temps.

Cela me déplaisait pas, mes petits neveux étaient cools, genre Sophie et Théophile, les jumeaux, avaient quoi, presque dix ans. Donc…je pouvais m’amuser avec eux et Aodren était un rien moins casse burne qu’à demeure, mais … un rien, parce que c’était la même rengaine que papa et maman hein : gnagna fait ci, gnagna fait ça, oulah, je souriais, je disais oui oui et je déviais ma trajectoire vers mon projet : bosser pour devenir assistante sociale, faire mon concours et BIM. Avant mes vingt cinq ans je devenais indépendante et au service des autres. Sûre c’était imparable.

Ouai j’étais sûre de moi…et spoiler encore : j’avais raison. Mais bref. Disons le, je rentrais à 24 ans en tant qu’assistante sociale au service de la CAF autant que je le dise maintenant et que je vous parle d’autre chose…

Ou de quelqu’un plutôt : Gabriel.

Attention : c’est le moment love de mon histoire !

J’étais partie à une soirée étudiante, un petit truc organisé tranquille pour un Carnaval à la con, je m’étais sappée en sorcière, histoire de rester dans la thématique et puis, j’y étais allée sans réfléchir hein, je pouvais pas savoir que ça allait me faire comme un téléfilm de Noël avec la foule qui s’passe et ce mec en train de jouer son instrument, tout plein de sueur…ah bah oui, je l’ai pas vu impeccable le premier soir, il bossait et moi, je sais pas, la lumière dans ses yeux, j’ai bugué quoi.

Surement comme les dizaines de gonzesses présentes, qui craque pas pour un musicos, et j’sais pas comment je me suis démerdée mais je suis allée franco le draguer, mais dans le genre cliché, la petite meuf qui se tripatouille la mèche et qui fait des petits sourires toute cute, minaudant comme une chatte qui veut ses croquettes.
Alors, non, je vous arrête de suite, on a pas été baisé comme des sauvages dans les chiottes parce que : ew et ensuite, bah parce que je lui ai laissé mon numéro, comme sûrement des tas d’autres meufs et j’ai littéralement dit : « appelles-moi, je te ferais des crêpes, des vraies, des bretonnes ». Non mais sérieux ! J’ai jamais fait de crêpes de ma vie ! JAMAIS !

Mais bon, il a jamais rappelé et je me suis dis : bon bah tant pis hein. J’étais deg, et déçue, du coup, bah j’ai fais ma vie à 19 ans, on en meurs pas de se prendre un râteau, du coup, je l’ai croisé une seconde fois, pour mon anniversaire, à un bar entre pote. (On avait des amis communs, je le savais même pas), le fait qu’il me remette pas m’a filé un coup. J’ai même pas insisté hein, il m’a dit bonsoir, j’ai dis bonsoir, on a dîné et heu…bah j’ai pas trop insisté, je suis pas une crevarde non plus. J’ai un peu d’estime, du coup, je suis restée normale, et puis quand il est allé jouer pour animer la fin de soirée du bar, en remplaçant un type, je me suis dis que j’allais un peu rester et puis rentrer.

Je sais toujours pas comment j’ai finis par rester jusqu’à la fermeture, avec ma  pote. Mais je suis restée et j’allais rentrer à pied quand il m’a proposé de me raccompagner en voiture. Y avait de la pluie, c’était tard et on était deux meufs seules, c’était de la politesse. On a d’abord ramené ma copine qui n’a pas arrêté de parler, bon, j’ai parlé avec elle, j’avais passé le moment génant pour l’avoir quasi zapper, alors quand je me suis retrouvée seule dans la caisse avec lui, ça allait…même si je me disais que c'était chiant que je l'intéresse pas. ouai, je me tirais des conclusions rapides, mais je suis pas du genre à tortiller du cul pour chier droit!  

Bref, on a papoter, j’ai dis que j’aimais sa musique, il m’a proposé d’aller voir un concert, même les coulisses, j’ai dis oui. Franchement, pour moi, c’était une soirée entre pote ou futur pote, pas un rencard, alors je me suis pas habillée normal, j’ai pas fait les excès rancard qu’on fait toujours, quand on s’est arrêté pour manger j’ai même pris un bon kebab bien gras supplément frite et sauce blanche avec harissa. Que du glamour et on est allé à un concert, et il m’a fait visiter les loges. C’était top.

Ca a été la première soirée d’une série d’autre, on a grave trainer, on  était pote pour moi, donc c’était normal que je sorte avec entre pote, j’ai même eu un copain…ouep, genre ça a fait : je me case, je rompt, il se case, il rompt, mais rien de sérieux, ça fait ça jusqu’à mes vingt et un an. J’étais sortie avec deux filles et deux mecs en tout, sans que les choses aillent loin, je suis pas une rapide niveau cul, j’aime prendre mon temps, un soir, je déconne avec lui, chandeleur oblige, je lui dis que non, je ferais pas de crépe. Il reste un peu con, je lui explique l’histoire et il a pas l’air de percuter pour cette première fois…je reste con et je lui fais :

« Bon ça m’a évité de te faire des crêpes brûlées… »

Dans ma petite chambre de bonne que mon frère m’a filé, je suis là, presque gênée et puis … et puis il me dit qu’il va m’apprendre à faire des crêpes du coup. Je sais pas pourquoi, mais je lui dis : si tu veux. Et on sort tout, dans ma kitchenette on prépare, on s’amuse et puis je sais pas, à la troisième crêpe et sa phrase de je sais pas quoi qu’elle est super bien fine, je viens lui déposer un baiser sur les lèvres, comme ça. ah c’est bon hein, on était entre potes mais moi il me plaisait toujours, donc bon, là soit je me prend un râteau, soit je m’en prends pas…

Je lui ai pas roulé une grosse galoche non plus, mais sur un pic de stress, je me décide de faire comme si de rien n’était et je chope le peau de pâte à chammalow (parce que le nutella c’est dégueulasse) et j’en mange à la cuillère. Voilà, se remplir la bouche pour pas avoir l’air conne. Putain je me fais un film en trois minutes : tant j’ai bousillé notre amitié !

Mais attention, spoiler alert (encore, olalala le suspens), pas du tout, non, on a pas baiser comme deux lapins en chaleur direct sur la pâte à crêpe, on s’est encore embrassé, on a continué, une bonne partie de la soirée d’ailleurs, et puis, on a un peu pris notre temps. Oui, c’est bon, je sais ce que vous voulez savoir : on a ken le lendemain matin après avoir passé la nuit à papoter, c’est bon, vous êtes content ? En tous cas, notre relation a débuté…

Alors comment il a su pour la magie ? Compliqué alors que j’avais pas encore révélé mes dons, et si je n’en révélais pas, non, il fallait que je lui en parle, je l’ai fais au bout d’un an de relation, avant qu’il ne rencontre mes parents, bien avant hein, au début, il m’a pas cru, genre, je suis une grosse blagueuse, ça a été vachement compliqué…enfin. Mais pour tout dire, ça a finit par être réel, surtout quand j’ai commencé mes migraines. Après, je vais pas vous parler de la super rencontre parentale : un mec, dix ans plus vieux, musicien, mortel, pas noble…ça a été Bagdad. J’ai été renié de la maison familiale…de la famille, du « coven » tout le barda, je suis devenue un mouton noir et quand j’ai commencé à avoir des migraines, ils ont tous tirés la tronche, mais bon…

Moi je l’aime. Et je l’ai choisis et si je dois sacrifier ma magie pour lui, je le ferais, enfin,lui contrairement à ma famille de con, il m’a jamais demandé de choisir en m’imposant.

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