[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Origines :Français, Le Havre
Âge :32 ans.
Groupe:Humain
Sexualité:Hétérosexuel.
Etat Civil:en couple.
Métier/Occupation:ingé-son/intervenant en école de cinéma/bassiste.
Particularité physique:Des yeux de dingue ?
Caractère: Alors… comment résumer les choses ? Ah oui, je sais.
On dit de moi que je suis un mec vicieux et toxique qui dévoie les jeunes femmes naïves à grand coup de rock old-school, de pratiques hippies et de drogues genre Marie-Jeanne. Je suis donc quelqu’un de nocif pour m’en entourage, menant une vie précaire et irresponsable aux crochets des personnes que j’embobine.

Ah non, pardon, c’étaient les paroles les plus gentilles que mes beaux-parents aient eu à mon égard. Des gens bien, non ?
C’est marrant j’aurai cru que dans un pays de tolérances des gens comme ça se feraient lyncher. Mais en fait… bah non. Apparemment les dinosaures ne sont pas éteints. Perso je suis clairement pour le droit de chacun à faire ce qu’il a envie. Ni plus, ni moins. Je suis okay pour vivre entre solidarité (il parait que fraternité c’est sexiste comme mot car ça exclut les sororités.

Alors oui, je me trouve sympa. Je me trouve assez cool. Certes, sur certains points, comme niveau bagnoles ou musique rock, je suis très oldschool. Pour le reste je suis assez classique, je n’ai rien de bien spécial.

Je suis mélomane, j’écoute de tout et vivre sans musique c’est mort, d’ailleurs c’est rare que je sorte dans la rue sans mon étui à guitare (qui contient l’instrument pour jouer seul le plus chiant du monde, soit la basse), mais je suis très polyvalent. Je joue de la guitare, je joue du oud, de la basse, du piano, de la batterie. Et je suis même bon, là-dedans. A moment j’ai même lancé une chaine YouTube avec des covers, mais bon, je ne l’ai pas entretenue depuis des lustres. Plus le temps.

Je suis un bon vivant, j’aime bien faire la fête, j’aime bien m’amuser, mais ça ne fait pas de moi quelqu’un d’inconséquent. Au contraire même, je suis assez responsable. Pas d’amende impayée, pas de facture en retard. Ça c’est l’éducation de mon père. Mai mère était un peu plus bohème sur le sujet. Mais mon père me disait qu’un mec bien était du genre à payer le jour J, d’une part, et qu’en plus, un mec bien n’avait jamais rien à se reprocher. Et j’ai toujours fais en sorte d’être droit dans mes bottes.
Ha oui, forcément je dois en parler vue ma nana… eh bien la magie… disons que je suis un moldu ? Alors oui, je comprends, je conçois qu’elle est sorcière, qu’elle use de forces qui me dépassent, mais j’avoue que c’est quelque chose qui me « blesse » » toujours un peu. Car j’ai bien compris que même si elle m’en parle, qu’elle m’explique, ça me dépasse. C’est méga frustrant. Et forcément, malgré elle, je me sens un peu exclu sur le sujet. Ce n’est pas un reproche, je prends sur moi parce que c’est moi qui réagis bêtement sur le sujet.
Mais je l’aime, que voulez-vous. Et puis sincèrement, si on faisait cas de toutes les petites différences… je ne vois pas comment on pourrait s’aimer. Elle ne sait pas jouer d’un instrument et elle ne se sent pas exclue pour autant quand je sors la gratte. Si ?

Je n’ai jamais connu mon père. Enfin… pas de manière personnelle. Mon père, je l’ai déjà vu. A la télé, en concert… bref, vous voyez l’idée. Ma mère était une groupie, le genre un peu hippie qui a suivi alors qu’elle était encore très jeune, son idole dans une tournée… elle était tellement fan qu’elle avait, à peine seize ans, et qu’elle avait fugué pour cela… et quand elle a pu entrer dans l’autobus de tournée du groupe…
Disons juste qu’elle avait à peine seize ans et que quand elle est rentrée, honteuse, après s’être faite jeter par le chanteur qui avait largement profité d’elle et de son admiration, chez ses parents, avec le ventre qui s’arrondissait…. Ça a été un moment difficile pour elle. Pourtant, j’ai toujours été un enfant aimé. Même si ma mère faisait ce qu’elle pouvait, c’était surtout ma grand-mère qui m’élevait. Elle avait accepté de reprendre l’école pour finir au moins sa scolarité avant de trouver du travail. Mon grand-père travaillait pour subvenir à nos besoins à tous. Il s’est tué au travail. Pas littéralement mais presque. Il n’était pas docker mais travaillait à la manutention au port commercial, du coup, il travaillait beaucoup.

Au final, maman n’a jamais quitté le noyau familial. Elle a continué jusqu’au bout et a même étudié pour devenir infirmière. Ce qu’elle fit. Et du coup elle a commencé à travailler en hôpital, renforçant le fait que j’étais presque plus son frère que son fils suer beaucoup de points. Mais je ne lui en veux pas. Même si j’ai plus de mal à l’appeler maman et que j’ai tendance à l’appeler davantage par son prénom. Je sais que ça la blesse, mais c’est plus fort que moi…

Adolescents, j’étais le genre agréable, je ne me souviens pas d’avoir fait une grosse crise d’adolescence. En fait, je crois que c’est parce que j’ai découvert la musique. Mon grand père avait toujours aimé jouer. Lui, il faisait de la trompette dans une fanfare associative. Mais du coup, c’est vraiment à l’adolescence quand j’ai pris ma première gratte que j’ai commencé à kiffer la vibe. Comme quoi, la musique c’était dans les gênes. Je ne prenais pas de cours, tout au plus, mon grand-père m’apprit à déchiffrer et écrire une partoche. Pour le reste… j’avouais que j’aimais l’idée de me débrouiller tout seul, apprendre par moi-même.
Mais il était hors de question que je ne fasse que ça de ma vie, de la gratte. Et sur le coup, il avait raison. Alors oui, je comprenais bien qu’il voulait que je fasse mieux que lui. Et sincèrement, je me disais qu’il serait préférable que je pousse le plus loin possible. Mais les études, ça me gavait pas mal. au final, je trouvais quand même que la gratte c’était le mieux. Mais puisque je n’étais pas mauvais en math, j’acceptais de faire un petit bac+2 du côté de l’audiovisuel. Spécialisation ingénieur du son. Deux ans, ce n’était pas la mort. Mais autant les travaux pratiques me plaisaient, autant les cours me gavaient. Et c’est un peu ce qui faillit me couter mon diplôme…

Mais bon, c’est diplôme en poche que j’ai commencé à avoir des problèmes. Soyons clairs : les ingés son, y en avait trop, du coup, réussir à trouver un travail… c’était un peu compliqué. Du coup, trouver au Havre… niet. Alors j’ai étendu mon panel de recherche. Et sincèrement, j’ai dû aller chercher loin. Très loin. Mais j’ai fini à trouver dans une petite salle de concert, au Transbordeur, à Villeurbanne. Du coup, même si je ne voulais pas, je dus faire mes cartons et me louer un petit appart à Vaise et en avant Guingamp, comme le dit le dicton. J’ai commencé ma vie lyonnaise, bossant au transbordeur en tant qu’ingé son et trouvant même le temps de fréquenter un bar assez sympa où à force de venir écouter les groupes amateurs, j’ai fini par monter sur scène, un soir où ils étaient en rade de monde. Et avec un deuxième guitariste, une chanteuse et un batteur, alors c’était parti.
Ce fut sur ce hasard qu’est né The Rocket. Petit groupe de rock style 60s-70s. de quoi bien s’amuser. Par défaut j’ai pris la basse. Parce que les bassistes ont toujours la classe, mais je suis extrêmement polyvalent ! Et généralement, je ferais aussi le montage et le mixage de ce que l’on enregistrerait.
Et depuis, ça n’a pas vraiment changé. J’interviens parfois dans les écoles de cinéma pour faire des initiations à la gestion du son, etc. dans les productions audiovisuelles… mais rien de fou depuis le début. Et mon groupe me passionne bien plus que mon travail d’ingé son. Mais bon, il fallait bien mettre du beurre dans les épinards.

Mais c’est sur le plan personnel que tout à changer. Je n’ai jamais eu de grosse période célibataire depuis que je suis à Lyon. D’abord parce que vous savez ce que c’est quand dans un groupe il n’y a qu’une nana, on veut tous se la faire…
L’oreillette me dit que je n’en avais rien à cirer de son joli dans son jean slim et c’est vrai. Je ne m‘y suis jamais intéressé. Non. Je suis sorti avec sa petite sœur un temps, mais rien de sérieux. Le sérieux m’est tombé dessus il y avait quelques temps déjà… mais apparemment je n’ai pas eu toutes les infos. Quand on reparle de ça, Elie me dit toujours que la première fois, c’était lors d’une soirée animée par The Rocket, qu’elle m’avait laissé son numéro. Et j’ai toujours un peu honte de me dire que je n’en ai aucun souvenir. Pour moi, la première rencontre, c’est à l’anniversaire d’une amie commune. Même si pour moi, c’était plus l’amie d’une amie. C’est un peu là où elle m’a tapé dans l’œil et l’affiche en me faisant des références que je ne comprenais même pas.
Après ça, ayant son numéro, nous avons bien discuté, je l’ai emmenée à des concerts, lui ai fait visiter des coulisses de concert, etc. je vous passe le schéma parce qu’il a duré un bout. Et nous avons commencé à sortir ensemble, nous avons fini par passer une soirée crêpe promise depuis longtemps chez elle et nous avons fini par nous embrasser et plus avec affinité.
Depuis nous ne sommes jamais séparés.

D’ailleurs, cette année, nous avons emménagé ensemble. Même si je vous avoue que ça n’a pas été gagné. Entre ses dinosaures de parents, et son secret… j’avoue que j’ai peut-être un peu flippé au début, et avoir du mal à croire tout ça, d’autant que pour elle, aucun donc dans les premiers temps, donc il fallait croire cette histoire de dingue sur parole. Je dois avouer que j’ai été très sceptique, jusqu’àç ses migraines et ses premières petites traces de do… et mal, okay, j’y ai cru, mais c’est toujours un sujet touchy et compliqué. Parce que ça m’échappe complétement. Je n’aime pas l’idée de ne pas comprendre, de ne pas appréhender. Et puis… de la magie quoi. Avouez qu’accuser le coup, c’était tout sauf évident…

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