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Origines :Anglaise, née à  Londre en 1850
Âge :23 ans /164 ans
Groupe:Vampire
Sexualité:Hétéro à faible tendance bisexuelle
Etat Civil:Célibataire
Métier/Occupation: Décoratrice d’intérieur
Lignée:Lignée de la brume
Particularité physique:Rousse
Caractère:Heather bat des cils et les hommes soupirent, rêvent de sa bouche dessinée et ne demandent qu’un regard de sa part, parce que Heather aime séduire et n’a jamais chercher à compliquer sa vie.
Heather est une charmeuse, délicieuse, pleine de louange à ces hommes qui aiment les entendre, elle batifole, volage, sans prise de tête, un vrai petit bonheur d’attention et de tendresse, sans caprice et délicieuse, elle rit, elle sourit, elle éblouit, parce qu’elle aime faire ainsi. Peut-on croire que sous ses airs de « cocote » se cache alors une créature gourmande de pouvoir, rusée et intelligente, loyale et obéissante qui saura faire don de son corps et de son âme pour la race vampirique ? Elle n’a jamais eu honte d’user de ses charmes pour parvenir à ses fins, loin d’être une salope assumée, elle se désigne plutôt comme une esthète confirmée, une sorte de « geisha française », sublime et consciente de l’être.
Heather n’a aucune honte à reconnaître sa nature de gourmande luxurieuse et assume ce genre de chose avec l’éclat du mépris quand on cherche à insulter ses coutumes. Pimpante, joyeuse, elle aime les belles choses et ne saurait souffrir de manquer de quoi que ce soit. Derrière ses allures de sulfureuse se cache une femme décidée et déterminée, elle a connu la faim, le froid entre autre, et ne saurait souffrir dès lors de les rencontrer de nouveau.
Loyale et reconnaissante, elle n’oubliera jamais qui l’a faite et qui peut la défaire, tout comme elle n’oubliera jamais de rendre la pareil à ceux ou celles qui le méritent au travers de petits protégés humains qu’elle n’hésite pas à ramener dans son sillage.

Ceci dit, il ne faut pas se leurrer, loin d’avoir gardé une humanité quelconque, les rares mortels à qui elle offre sa protection savent parfaitement qu’elle leur est supérieur mais cela ne signifie pas qu’elle est incapable de complicité.
Il ne faut par ailleurs, pas lui retiré une addiction vénale aux bijoux hors de prix, péché mignon dont elle raffole et pour lesquelles elle ne se lasse pas. Mais il ne faut pas se mentir, Heather aime l’argent, se faire entretenir et dépenser, mais elle « travaille dure » pour y parvenir et entretient son rang de « maîtresse secrète » au meilleur des point pour cela.

Comme à son habitude, elle se tenait nue, assise à son secrétaire, éclairée par une belle lampe de laiton, appartenant à la belle époque. Elle faisait des efforts pour apprécier le modernisme des meubles mais elle adorait pourtant s’entourer de décors antiques, des grandeurs passés, de son époque de naissance, on lui prêtait des allures « vintage », « baroque » mais cela lui allait si bien, qu’elle avait des airs de pin-up pleine de style.

Elle se tenait nue, parée simplement d’une rivière de diamant autours de son cou, sa chevelure parfaitement défaite de son chignon travaillé. Dans le lit dormait le mortel repu, qu’elle avait grignoté avec gourmandise. Comme toujours, elle notait dans les pages de son journal, des pensées qui lui venait…
« J’ai essayé de me souvenir ce soir, du visage de mes parents, je ne sais pas pourquoi…cela ne m’arrive pas souvent. Je me rappelle pas beaucoup de ce temps-là, j’ai préféré l’oublier, mais je l’ai souvent écrit. Ce soir pourtant, quand j’ai entendu les hurlements de cette mortelle, frappait par son compagnon, que j’ai levé mes yeux vers l’appartement dont j’entendais les hurlements, je me suis rappelée des coups de ceinturon de mon père, comme une madeleine de Proust dont je me serais passé.
Impossible de me rappeler son visage, il reste obscurci par les ombres de l’oubli, mais je revois toujours son énorme main se lever sur moi et s’abattre n’importe où, de même sur ma mère. Je ne vais pas vous dire que je me souvenais pourquoi il buvait, nous étions pauvres, l’alcool le remplissait, et il composait sa symphonie macabre de coup, comme une normalité. Ça l’était en cette époque, un homme se faisait respecter en buvant sa femme et en étant ivre. Je me souviens qu’il me regardait sobre et me souriais, ce n’était pas un mauvais père, un mauvais buveur cependant.

J’ai appris à éviter les coups  en courbant l’échine quand il était ivre, grandissant avec la notion de flatter son égo bourré comme s’il était un divin. Je ne peux pas dire que j’ai été malheureuse, tant que je n’étais pas battue, j’étais heureuse. Et puis, un soir, il a finis par la battre trop, je me souviens encore des hurlements de supplique de ma mère, de la peur qui me flagellait l’esprit dans ma chambre. J’ai entendu le silence pesant, vu les heures filer, entendu ses ronflements avant de sortir de ma chambre et de trouver ma mère inerte.
Cette nuit j’ai su que je n’avais pas le choix, j’ai volé mon père et je me suis enfuis. Ce soir, je me suis souvenu de ça…je ne sais pas pourquoi… »
Une larme coulait sur la joue de Heather, le souvenir lui était revenu alors qu’elle ne s’y attendait pas, de sa vie de mortelle, elle avait gardé les lignes plus importantes. Anglaise qui avait décidé de fuir la France à 15 ans…comment était-ce arrivée déjà ? En se relevant de son écritoire, elle se rappelait de ce matin de printemps, alors qu’elle avait volé le billet de l’amie qui l’avait recueilli. Une petite couturière qui avait trouvé du travail à la capitale française sur recommandation de son employée, une opportunité.

La trahison lui avait fait mal, mais elle ou l’autre, son choix avait été fait, survivre voulait dire partir, parce que son père la recherchait, parce qu’elle n’avait pas d’avenir chez elle. Parce que de toutes façons, elle ne savait pas faire autrement. Elle se souvenait, alors qu’elle s’installait maintenant à sa coiffeuse pour arranger sa chevelure, de ces années d’errance, de la facilité à jouer au théatre dans des petites pièces et devenir une actrice. Cela ne remplissait pourtant pas le ventre tout le temps et devenir alors coqueluche des parisiens sous entendait aussi des habitudes de cocote. Maîtresse de politicien, elle payait ses services de corps, pour un peu de beurre dans les épinards, sa beauté et son apprentissage sur le tas faisait bien le travail. Elle plaisait, elle apprenait à plaire, un rien de plus toujours.

Son reflet l’observait, aussi pâle que divine, elle se sourit. Elle aimait voir son corps figé dans sa beauté, la silhouette ferme et pleine, séduisante, adorable, elle minauda, bomba le torse, admira les reflets des bijoux, caressa les diamants du bout des doigts avant de se contorsionner un peu. La guerre de 1870 avait fatalement touchée la jeune femme, quand il l’avait trouvé, elle était sale, malingre, presque crevée, sa gloire splendide éteinte, abandonnée par les politiciens par sécurité. Elle se souvenait qu’il l’avait nourri, nettoyé, traitée avec le plus grand soin avant de la rapprocher, de lui ouvrir les yeux et de lui proposer de vivre pour l’éternité…elle en frissonnait encore en y pensant…ainsi, elle avait dit oui, avec tout son cœur. Et elle était devenue son infant, fidèle et dévouée, placée dans la lignée afin de s’asseoir une place politique à bonne échelle en France, elle s’occupait pour l’instant d’un politicien lyonnais, depuis deux ans, elle serait à cette place pendant environ 7 ans encore, peut être moins, avant de prendre le temps de disparaître, pour ne pas éveiller les soupçons des mortelles.

Elle était donc la maîtresse d’Antoine Valiente, peut-être futur maire de lyon. Elle influençait les décisions qu’il prenait au […] et lui rendait une belle jeunesse, alors qu’il était encore marié, mais cruellement peu intéressé par sa femme, à part pour les photos !

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LADA LYUMOS – Heather Montgomery.

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